28) Buenos Aires : les derniers clichés
Pour nous faire revenir dans la capitale, Lucía a saisi l'opportunité d'un voyage de groupe de 2 jours organisé par une agence de Rufino.
Le départ est très matinal, 2h00 du matin. Nous partons avec une vingtaine de personnes dont Lucía et Antonio.
La soirée précédente a été riche en événements. En effet, nous faisons la connaissance de Guillermo, le fils aîné de Lucia. Il travaille au campo et a repris la ferme familiale (vaches laitières et agriculture). Sa femme Patricia est avocate et travaille la semaine à Rufino. Le campo est situé à quelques kilomètres de Villa Saboya.
Nous faisons également la connaissance de Monica, l'épouse d'Horacio, le second fils de Lucía, et de ses 3 enfants. Ils ont fait 150 kms pour nous rencontrer. Horacio, qui est vétérinaire, n'a pu se déplacer. Monica est institutrice. Les enfants, Augustin, Valentina et Catalina se révèlent très bien éduqués et nous posent plein de questions.
Le samedi et le dimanche, à Buenos Aires, nous faisons un tour de ville, avec notamment une petite promenade au jardin japonais.
Et une très belle ballade dans le quartier Recoleta, zone résidentielle de Buenos Aires. C'est une endroit très touristique car le cimetière y est très réputé (nous en avions déjà parlé).
Ce quartier est d'un grand intérêt historique et architectural, avec une réelle influence française.
Il y a aussi beaucoup d'artisans qui viennent exposer et vendre leurs créations. Il y a des jacarandas magnifiques, (malheureusement en fin de floraison), qui peignent les pelouses de teintes mauves.
Bien évidemment, les danseurs de tango, sous les yeux d'Antonio et de Lucía, viennent démontrer leur talent, espérant une reconnaissance financière de la part des passants.
Et nous finissons notre visite par le quartier de l'hyppodrome de Palermo, inauguré en 1876, qui est un endroit mythique célébré maintes fois dans les paroles de certains tangos, reflétant la passion turfiste des porteños (surnom des habitants de Buenos Aires).
L’édifice principal de style Belle Epoque date de 1908. Il est l’œuvre de l’architecte français Louis Fauré Dujarric.
On joue beaucoup au polo en Argentine et les joueurs sont issus de la haute société. En effet, un joueur de polo a besoin de 6 à 7 chevaux au cours d'une partie.
Après des adieux bien tristres, nous quittons le groupe pour rejoindre Ezeiza, l'aéroport international de Buenos Aires, en taxi.
Les touristes d'un weekend repartent pour Rufino.
Après le vol Buenos Aires-Madrid, nous effectuons le dixième vol de notre circuit pour rejoindre Lyon. Le soleil se couche sur une journée très longue.